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FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞

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Jules-Fawkes H. Phoenix

Jules-Fawkes H. Phoenix

Féminin
✄ taux de bavardage : 67
✄ date d'embarquement : 21/05/2011
✄ pseudo : Freaky.soul.
✄ avatar : Dianna Agron.
✄ humeur : Massacrante.
✄ quote : Je hais ta façon de me parler, et la couleur de tes cheveux. Je hais ta façon de conduire et de me regarder dans les yeux. Je hais tes stupides bottes d’armée et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison, tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire, d’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout.

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MessageSujet: FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ EmptyMer 1 Juin - 18:44


Jules-Fawkes Hanaë Phoenix.

❝ Me dis pas de la fermer ! Y a des femmes qui ont brulé leurs soutient-gorge c’est pas pour que trente ans après y ait des petits machos comme toi qui nous traitent comme de la merde ! ❞

© Tumblr.

Je suis le roi du monde.

Moi, c'est Jules-Fawkes Hanaë Phoenix, mais tout le monde m'appelle Jules. J'ai vingt quatre ans car je suis né(e) un certain trois avril mille neuf cent quatre vingt sept à Pignerol, qui se situe en Italie. Je suis italienne et possède des origines américaine et française. Je parle l'anglais, le français et l'allemand mais ma langue natale est l'italien. En dehors de cela, ma famille se compose de personne, ça vous va comme réponse ? Tandis qu'au niveau financier, elle se situe dans la classe social moyenne. En ce moment, je suis célibataire tout simplement parce que je ne désire pas de relation amoureuse. Sinon je suis serveuse dans un bar à Pignerol. On dit de moi que je suis ouverte d'esprit, froide, généreuse, trop franche, amusante, perfectionniste, folle. Je fais également parti du groupe Money is my principal asset . Les gens trouvent souvent que je ressemble étrangement à Dianna Agron.


Lorsqu’on a rien, on a rien à perdre.

FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ 8228360 FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ 7943342
© Pepperpot.
Vous l'aurez deviné, ici je vais vous demander de présenter la petite personne que vous êtes, vous, derrière votre écran. Hé oui, votre vie nous intéresse ! Dites nous comment vous vous appelez, quel âge avez-vous. Parlez nous de vos passions, de vos loisirs, de ce que vous aimez, de ce que vous détestez. On a toujours quelque chose à dire sur nous.


Dernière édition par Jules-Fawkes H. Phoenix le Mer 1 Juin - 19:03, édité 1 fois
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Jules-Fawkes H. Phoenix

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✄ quote : Je hais ta façon de me parler, et la couleur de tes cheveux. Je hais ta façon de conduire et de me regarder dans les yeux. Je hais tes stupides bottes d’armée et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison, tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire, d’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout.

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MessageSujet: Re: FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ EmptyMer 1 Juin - 18:49




Personne ne vit sans l'Amour Fou. ❞

« Salut ! T'es nouveau par ici ? » Je n'avais que quatorze ans à l'époque, et connaissant Pignerol par cœur, j'avais cette habitude de venir vers les gens que je ne connaissais pas. Apparemment, il était nouveau, drôlement mignon et en plus, il était de mon âge ! « Salut ! Euh ouais, j'suis nouveau ! … Euh, au fait moi c'est Jaxhuem ! Mais bon, on m'appelle tous Jax. » « Jules-Fawkes ! Italienne d'origine, mais prénom américain, va savoir pourquoi ! » J'avais ris. Si nerveusement qu'il devait me prendre pour une folle dingue. Pourtant, il m'avait souris. Je l'avais dévoré du regard, sans m'en rendre compte. « Ah, c'est toi qui vient d'emménager pas loin ? T'es dans mon collège alors ! » Il avait passé une main dans ses cheveux blonds, et mes yeux émerveillés avaient suivis ce geste comme s'il venait de faire quelque chose d'extraordinaire. « C'est cool, on pourra faire le trajet ensemble alors ! » J'avais souris. Un large sourire qui en disait tant. Il me l'avait rendu. Waouh.

De cette rencontre est née un Amour très différent de ce que l'on peut voir à cet âge là. Ça a duré longtemps. Des années et des années. Les moments merveilleux qu'on a pu passé ensemble nous rendaient si fort. Encore aujourd'hui, je ne pense pas avoir été autant amoureuse qu'à ce moment là. C'était magique... Mais il y a eu des bas dès le début. Jaxhuem était ce garçon mauvais à l'école, qui adorait faire des conneries et se faire remarquer. Il s'est fait exclure plusieurs fois, a flirté avec énormément de filles. Ça m'a énormément blessé. Je me rappelle de toutes ces fois où je pleurais à cause de lui. Et à chaque fois, alors qu'il ne m'avait pas parlé pendant une semaine, il venait devant chez moi, faisait sonner. Et à chaque fois, je le faisais rentrer. Il me consolait. « Arrête de pleurer Fawkes... Je suis désolé, tu sais... C'est rien, toutes ces filles, j'te promet... Je t'aime ! » Et il m'embrassait avec tellement d'amour qu'il était bel et bien impossible de ne pas croire à ses paroles. C'est d'ailleurs un de ces soirs là que j'ai eu ma première fois. A quinze ans. Ça s'était passé comme dans mes rêves. Avec de l'amour, de la douceur, de la tendresse. Mais comme à chaque fois, le lendemain, il faisait comme si de rien était. Et quand je tentais de me rapprocher d'un garçon, il était là, pas loin, pour surveiller. Un jour, il s'était même battu avec l'un d'eux. Jaloux et trop possessif. Au début, son attitude ne me déplaisait pas. Mais au fur et à mesure, il devenait trop injuste. Lui avait le droit de fricoter avec d'autres filles, moi non.
Puis on a finis par s'éloigner. Ça a duré six mois. Et je vous assure que ça a été vraiment long. Je ne le voyais plus. Il était parti dans un autre collège pour terminer sa 3éme. Ce fut à la rentrée qu'on se retrouva. Dans le même lycée. Et comme tout le monde me l'avait répété, on s'est remis ensemble. Et cette fois, il promit de ne plus jamais me faire de mal. C'est à partir de ce moment là qu'il ne flirta avec aucune autre fille. A ce moment là que j'avais vraiment l'impression de me sentir aimée, unique et importante aux yeux de quelqu'un. Pendant trois ans, nous étions si proches et si amoureux... C'était merveilleux. Jusqu'à ce que je tombe enceinte. Pourtant, nous étions toujours prudents, étant naturellement tous les deux assez responsables. Mais le destin en a voulu autrement... « Jaxhuem... Je suis enceinte ! » Je pleurais à chaudes larmes. Le visage de Jax s'était décomposé à vu d'œil. « Enceinte ?! De... de... de moi ?! » A cet instant, j'eus l'irrésistible envie de lui foutre une gifle tellement sa question était sordide. « Évidemment, idiot ! » Et après de nombreuses et interminables conversations, nous avions décidé de le garder. Jaxhuem ne supporterait pas qu'on tue son enfant, et moi non plus. J'avais dix huit ans à l'époque. Et mon ventre s'arrondissait petit à petit.



Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ❞

« Maman... Papa... je suis enceinte. » J'avais observé les visages de mes parents. Celui de mon père avait durci, les sourcils froncés. Ma mère, elle, était devenue toute rouge, l'air inquiet et apeuré en même temps. « Oh mon Dieu, Jules ! De combien de semaines ?! » Je baissai les yeux. « Euh... Un mois, en fait... » « Il est encore largement le temps de.. d'avorter... » « NON ! » J'avais hurlé si fort que ma mère fut saisit. Mon père, lui, ne disait rien, continuant à me regarder. Je le connaissais assez bien pour savoir qu'il réfléchissait à la tournure des choses. « Co... comment ? Tu veux … le garder ?! Ma chérie, tu as dix huit ans ! Tu es si jeune ! » « Maman, s'il te plait... Je ne veux pas avorter ! Je ne veux pas tuer mon bébé ! Et Jaxhuem non plus ! » Et c'est à cet instant que mon père s'était levé. « QUOI ? C'est ce gamin qui t'a mit enceinte ?! » « Il a le même âge que moi Papa ! Et il s'appelle Jaxhuem ! Va falloir t'y faire ! » Et sans que je puisse réagir, je mettais prise une énorme gifle. Ma tête avait tourné si fort que mes yeux s'emplirent de larmes à la vitesse grand V. « Liam ! Arrête ! » Ma mère avait décidément plus de logique et de contrôle que mon père. Ce dernier s'était reculé. « T'es un monstre papa ! Je te déteste ! » J'allais monter dans ma chambre pour faire mon sac et partir je-ne-sais-où, mais au moment où j'allais faire demi-tour, je repris la parole d'une voix sûre. « J'arrête mes études. Et que vous le voulez ou non, je garde cet enfant. » Et sur ce, je grimpai les escaliers. Mon premier réflexe fut d'appeler Jaxhuem. En pleures, évidemment. « Hé ma puce... Ça va ? Tu veux que je vienne ?! » « Si tu veux que mon père te tue, alors viens. Mais si tu tiens à ta vie, reste chez toi... J'arrête mes études Jax... » « Quoi ?! Mais t'es folle ! C'est pas toi qui m'a dit que tes études étaient vraiment importants ? Et ton rêve, t'en fais quoi ? Fais pas ça... » « Mon bébé passe avant le fait d'être chirurgien, tu le sais très bien... J'arrête mes études, je vais me trouver un appartement et je vais chercher un boulot ! J'y arriverai ! » « Viens à la maison... Mes parents ont visiblement été plus compréhensifs. Je suis sûr que si je leur demande de te laisser passer quelques semaines ici, ils ne diront pas non. » « D'accord... » « Fawkes ? » « Oui ? » « Je t'aime. Et je suis là. Je serais toujours là. Pour toi. Pour nous. Et pour notre bébé... »



Dernière édition par Jules-Fawkes H. Phoenix le Mer 1 Juin - 19:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ EmptyMer 1 Juin - 18:53




Tu sais ce qui a de plus douloureux dans un chagrin d’amour ? C’est d’pas pouvoir se rappeler ce qu’on ressentait avant. Essaie de garder cette sensation. Parce que si tu la laisses s’en aller... Tu la perds à jamais. ❞

« Allo ? » « Jax ! » « Ma puce ! Tu vas bien ? Le bébé aussi ? » « Tout le monde va bien, ne t'en fais pas ! Tu me manques Jax ! » « Toi aussi tu me manques ma princesse ! Tu reviens quand de ton séjour à San Francisco ?! » « Dans deux jours ! Je prend l'avion, et je reviens avec la voiture d'une amie ! » « C'est trop long deux jours ! » Je souris. « Je dois y aller Jax ! Je t'aime, je t'aime, je t'aime ! » Sur ce, je raccrochai. Il ne fallait pas que je rate mon avion, tout de même... J'avais préparé une petite surprise à Jaxhuem. Étant donné que j'étais partie depuis deux semaines chez mes grands parents maternels à San Francisco, la seule famille avec qui j'étais restée en très bons termes, j'avais une certaine hâte de rentrer chez nous. Chez nous, parce que les parents de Jax ont eu l'immense gentillesse de nous acheter un petit appartement pour Jaxhuem, moi et le bébé. Je ne saurais les remercier pour ça. Étant donné que j'en étais qu'à mon quatrième mois, nous avions encore le temps de préparer sa chambre, mais j'avais remarqué que Jax était tout aussi pressé que moi. J'adorais ça. Le fait qu'il ait déjà cet instinct paternel. Il prenait déjà son rôle de père très à cœur et je savais qu'il ne m'abandonnerait pas. Alors j'avais décidé de rentrer plus tôt de mon voyage. J'avais tellement besoin de lui et de me retrouver au calme pour me reposer que ma hâte était d'autant plus grande. J'embarquai alors dans l'avion, toute seule, pour le retour. Arrivée à l'aéroport, je poussai tant bien que mal ma grosse valise. La fatigue était si importante que j'avais eu énormément de mal à la pousser jusqu'à la voiture qu'une amie, dans la confidence, m'avait laissé là pour que je puisse rentrer sans prévenir Jaxhuem.
La route fut longue. Très longue. Mais j'avais tellement hâte de rentrer et de retrouver mon petit chez-moi et l'Amour de ma vie. Tellement longue que pendant un court instant, mes yeux se fermèrent. Il ne fallut que quelques secondes pour que je perde le contrôle de la voiture. Freinant tant bien que mal, je n'eus même pas le temps de réagir que la voiture roula sur elle-même et se retrouva à l'envers, en plein milieu de la route, dans la nuit. Par chance, quelqu'un était passé par là et m'avait emmené aux urgences. Je ne me rappelai plus de rien. J'ai été dans un coma pendant plus de douze heures. Et quand je me réveillai, on m'annonça quelque chose qui allait détruire à jamais mon bonheur. « Le choque était trop brutal... Vous avez perdu le bébé. Je suis désolée, mademoiselle... »
Je ne sais pas comment vous décrire ce que j'ai ressentis à ce moment là. J'avais cette impression que mes côtes se déchiraient, que mon cœur se contractait brutalement, que ma gorge se serrait au point que j'allais étouffer. Et mes larmes redoublaient, tant cette douleur était dure à vivre. Mon bébé... Je l'avais tué. Mon petit enfant... Cette petite merveille... Tout allait si bien... Tout était si merveilleux...

Quand Jaxhuem apprit la nouvelle, il en souffrit tellement qu'il ne m'adressa plus la parole pendant deux semaines. Il dormait dans le canapé, ne pouvait même plus me regarder. Et j'avais tellement mal que je ne sortais plus de ma chambre. Tout s'était brisé en à peine quelques secondes.
Quand je brisai enfin le silence, ce fut dans une dispute. Une dispute qui marqua la fin de notre histoire. Nous nous étions balancés des tas de reproches sous l'emprise de la colère, de la tristesse, de cette immense douleur. Et ce fut moi qui partit. Je fis mes bagages et lui promis de ne plus jamais le revoir. Ce que je fis, puisqu'un mois après, je partis de Pignerol pour rejoindre ma famille à San Francisco. Jaxhuem ne me rattrapa pas. L'amour était toujours présent mais la douleur était trop forte.



Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. ❞

Quand j'arrivais à San Francisco, je ne connaissais personne. Et la perte de mon enfant était si douloureuse que je m'étais enfermée contre moi-même pendant plus de deux ans. Jusqu'à ce que je me décide de sortir de ma coquille et que je tire un trait sur mon passé. Pendant un an, je n'eus que des relations d'un soir. Non désireuse de m'engager avec quelqu'un pour un long moment, j'essayai toujours de m'éloigner au moment où les choses pouvaient se corser. Hélas, jusqu'à ce que je le rencontre. Maël. C'était dans un parc, tout simplement. J'étais entrain de lire mon bouquin favoris quand j'ai levé les yeux et croisé son regard. Il était divinement beau. Et il semblait qu'il m'avait remarqué, lui aussi. Je ne pus m'empêcher de lui décrocher un petit sourire, tandis que mon cœur tambourinait comme il ne l'avait jamais fais depuis des années. Puis, contre ma volonté, il disparut, continuant sa marche, visiblement indifférent.
Pendant deux mois, je ne le vis plus jamais. Et c'est à ma grande surprise que je le croisai dans une fête entre amis. Nous avions beaucoup parlé, ce soir là. Mais dès le début, il me fit comprendre qu'il était... fiancé. Et visiblement très amoureux. Pourtant, alors qu'être la briseuse de ménage d'un couple prêt à se marier me repoussait grandement, je me surpris à lui jeter des petits regards. Et ça se termina dans le lit de Jules. Ce genre de fin de soirée se multipliait de plus en plus. Impossible de faire demi-tour, notre trop forte attirance reprenait toujours le dessus. Et à chaque fois, c'était pareille. Toujours le réveil brutal et paniqué.« On n'aurait pas dû... » « Non... Non ! Écoute, regarde moi ! … On oublie, ok ? On prend nos distances, on s'éloigne, on ne s'appelle pas. » « D'accord ! On prend nos distan... » Et comme d'habitude, il me coupa net d'un baiser passionné. Je tentais tant bien que mal de le repousser, tandis que mon coeur me poussait à aller plus loin. « Stop ! STOP ! On prend nos distances, Maël ! » Il soupira, et j'attrapai mon t-shirt pour l'enfiler. « Oh, par pitié, une dernière fois ! » Il me supplia, comme jamais. Et j'eus le malheur de croiser ses yeux d'enfant battu. Ce fut dans ses bras que je succombai à nouveau, m'abandonnant à ce bonheur. Éphémère, certes, mais tellement bon. Il me rend dingue, folle, me rend vivante.

« C'est qui c'type ?! » « Quoi ?! » « C'est qui ce gars là, avec qui t'étais ce matin ? » « Tu m'espionnes ou je rêve ?! » « Répond moi ! » Je le fusillai des yeux et jetai un regard noir à Maël. Il a une sale tête de gros jaloux. Je déteste qu'on me surveille. Je déteste le fait qu'il puisse être jaloux, alors que lui, en rentrant chez lui, il va retrouver sa femme et lui dire des tonnes de mots doux. Je me redressai et cherchai mes vêtements. En vain. « Alors, c'est qui ? » « Un gars que j'ai rencontré hier soir. Il m'a raccompagné. Plutôt cool. » Il ne pouvait s'empêcher de ricaner. « Tu l'as rencontré hier soir et il t'a raccompagné ce matin ? T'as passé la nuit chez lui ? » « T'as couché avec lui ?! » Il hurlait, maintenant. Je lui tournai le dos, appuyée contre la fenêtre. « T'as rien à me dire sur ça, Maël. » Il s'approcha de moi, attrapa mon bras et se mit à soupirer. « On en a déjà parlé ! Je couche avec elle pour ne pas éveiller les soupçons, tu le sais, ça, hein ?! » « Sauf que moi j'en ai marre de passer pour la grosse salope. Ça fait des mois et des mois que ça dure ! Je peux plus Maël ! Et puis ne me dis pas que tu couches avec elle juste pour ne pas qu'elle se doute de quelque chose ! Tu l'aimes, putain ! » Maël baissa les yeux. Il ne peut pas nier qu'il l'aime. Je le sais. Et je déteste cette attirance innée qu'il y a entre nous. Tout comme je déteste le mariage et leur putain de fiançailles. « Tu sais quoi ? Je crois que c'est finis. Tu vas sagement rentrer chez toi, et je ne veux plus te voir. Moins je vais te voir et mieux je vais me porter. C'est finis, Maël ! J'en ai marre. » Il me lâcha et attrapa ses affaires à ma grande surprise. Il partit, alors que je pensais qu'il allait me prouver le contraire. Mais non, au lieu de ça, il avait fuis. Je n'étais donc rien à ses yeux ?



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MessageSujet: Re: FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ FAWKES Ϟ life is a bitch until we die. ❞ EmptyMer 1 Juin - 18:54




La plus grande vérité qu’on puisse apprendre un jour est qu’il suffit d’aimer et de l’être en retour. ❞

Ça fait trois mois que je fais tout pour éviter Maël. J'essaye de ne plus le croiser. Je ne veux pas l'admettre, mais j'en ai beaucoup souffert. J'étais vraiment attachée à lui. Maintenant, il me dégoute. J'ai appris qu'il venait de se marier. Je le déteste tellement !
Par ailleurs, je viens de réaliser mon rêve : j'ai embarqué sur l'un des plus beaux paquebots du monde, le World Express. J'ai longtemps mis de l'argent de côté pour pouvoir me payer cette croisière, que le bonheur d'embarquer dans cette aventure est intense. Ce que j'ignore, c'est que Maël et sa femme seront là. Et pour couronner le tout, Jaxhuem aussi. Je pressens une croisière des plus rebondissantes !

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