Moi, c'est alexander lachlan smith-bridwood, mais tout le monde m'appelle xander. J'ai vingt-trois ans car je suis né(e) un certain douze janvier mille-neuf cent quatre-vingt huit à Londres, qui se situe en Angleterre. Je suis britannique et possède des origines françaises. Je parle français et un peu russe mais ma langue natale est l'anglais. En dehors de cela, ma famille se compose de ma mère, mon beau-père et de ma demi-soeur. Tandis qu'au niveau financier, elle se situe dans la classe social aisée. En ce moment, je suis célibataire tout simplement parce que je sors d'une relation quelque peu complexe et la rupture est récente.. Sinon je suis étudiant en communication. On dit de moi que je suis sociable, curieux, franc, têtu, dynamique, pessimiste. Je fais également parti du groupe HEY, COME WITH ME BABY ! . Les gens trouvent souvent que je ressemble étrangement à chace crawford.

« Je ne peux rien t'interdire, Xander. Mais tu n'as pas non plus à te sentir obligé de le rencontrer.» «Maman, c'est mon père.» « Le fait qu'il soit ton père biologique ne lui donne pas le droit de débarquer dans nos vies après quinze ans de silence radio.» J'avais grandis dans une famille unie et je n'ai jamais manqué d'amour mais si ma mère est ma génitrice, ce n'est pas le cas de mon père - ou dans mon cas on dirait beau-père - mais la vérité c'est que je n'ai jamais connu que cette famille là : ma mère, mon beau-père et ma soeur - ou je devrais dire "ma demi-soeur" - Mon véritable père - celui à qui je dois la vie et rien de plus - a trouvé le moyen de flipper et de mettre les voiles alors que ma mère venait d'apprendre qu'elle était enceinte et on a plus jamais eu de nouvelles de lui jusqu'à mes quinze ans. Elle s'est mariée deux ans après ma naissance avec celui qui décideras de m'adopter et que je considérerais toujours comme mon père et un an plus tard, j'étais grand frère. Tout ça pour dire que je n'ai jamais été affecté par le manque paternel même si ma mère ne m'a jamais caché la véritable histoire de ma naissance. Et j'aurais très bien continuer ma vie sans aucune nouvelle de lui mais un jour alors que je quittais le collège, un homme qu'une quarantaine d'année m'a arrêter en se présentant - je connaissais son nom et j'avais vu suffisamment de photos pour être sûr de l'homme que j'avais en face de moi - « Je sais qu'il est un peu étrange de venir à toi de cette façon. J'ai longuement hésité. Mon psy pense qu'il était indispensable que je te rencontre pour que la relation avec mon fils s'améliore. Oui tu as un demi-frère. Je pense que tu l'adorerais et réciproquement. On pourrait peut-être se faire une sortie entre hommes un de ces jours. » Il avait dû parler pendant des heures mais je n'avais probablement pas vraiment écouter. Il voulait me rencontrer pour améliorer sa relation avec son autre fils ?! Celui qu'il n'avait pas abandonner ? Et moi je devais apporter mon aide en remerciant le ciel d'avoir ramener mon père à moi ? Non ! J'ai essayé - dire le contraire serait mentir - j'ai voulu croire en cette nouvelle relation père/frère/fils mais la vérité c'est que leur relation à eux deux me brisait. Chacun de leur regard complice ou de leurs anecdotes me rappelaient qu'un an avant la naissance de mon demi-frère, mon "père" n'avait pas été capable d'assumer sa paternité et qu'il m'avait abandonné.

« Tu l'as invité juste pour m'énerver ?» «Je l'aime bien. Et tu l'aimerais si tu mettais de côté qu'il a grandit avec ton père. C'est un garçon tout à fait charmant.» « Tu l'aimes bien ? Je ne suis pas sûr que ce soit légal !» « Tout d'abord, je l'aime bien ne veut pas dire que je suis amoureuse de lui et ensuite si tel était le cas, c'est tout à fait légal. Je n'ai aucun lien de sang avec lui. Ce serait bizarre, je te l'accorde mais pas illégal !» . J'ai toujours été proche de ma petite soeur, j'ai très vite endosser le rôle de grand frère protecteur et avec les années, une vraie complicité est née entre nous. Elle est devenue ma meilleure amie et je ne souviens pas avoir été un jour en désaccord avec elle jusqu'à l'arrivée de mon demi-frère dans ma vie. Comme je l'ai déjà dit j'avais fait l'effort de le rencontrer de passer du temps avec lui et mon père et j'avais même eu la très mauvaise idée de lui présenter ma soeur. Et en moins de deux semaines, il l'avait de son côté. Mon père, ma soeur...c'était déjà suffisant pour savoir qu'il m'était impossible d'apprécier ce gars et encore moins de l'envisager comme un frère. J'ai pensé qu'avec le temps, lui et mon père s'effacerait de nos vies mais cela fait plus de sept ans et il est encore très présent - particulièrement dans l'environnement de ma soeur - « Nicholas est ton cavalier au mariage de tante Susan ? Qu'est-ce qui s'est passé avec Doug ?» « Non, écoute Xander, je ne suis pas d'humeur pour une nouvelle crise de jalousie. Oui j'ai proposé à ton frère d'être mon cavalier parce que j'ai bon espoir qu'un jour tu te rends compte que c'est un garçon adorable et Doug c'est fini. Je ne t'expliquerais pas pourquoi, je pense que tu as suffisamment à faire avec ta propre relation sentimentale !» Elle avait raison - non pas sur le fait que Nicholas était un gars adorable mais plutôt lorsqu'elle évoquait ma vie amoureuse. Évidemment le problème de ce frère trop présent m'aurait amplement suffit mais non la vie est telle qu'il fallait m'apporter plus de difficultés et la difficulté supplémentaire s'appelait Sophia. « Tu fais encore la tête par rapport au dîner de l'autre soir ? Je me suis excuser, Sophia.» « Oh oui, Alexander tu t'es excuser. Excuser pour avoir hausser les épaules alors qu'on parlait de possibilité de mariage. Qui plus est tu as eu ce geste de désintéressement devant mes parents, mes grand-parents et la plupart de mes frères et soeurs. Alors oui tu t'es excuser mais j'ai le droit d'être blessée et encore en colère ! » « Ma vie est suffisamment compliquée sans que je ne rajoute cette histoire de mariage, qui d'ailleurs apparait - selon moi - bien trop tôt dans notre relation.» « trois ans. Ca fait trois ans que notre relation existe, Xander. Mais tu sais quoi, je suis sûre que si demain je t'annonçais que je suis enceinte, tu partirais...c'est dans tes gênes ! » Sophia était une jeune femme exceptionnelle et on se complétait très bien. Je l'ai rencontré en première année de fac, alors que je m'éloignais de plus en plus de ma soeur, elle est devenue cette complice de choc. Celle qui été toujours à mes côtés, qui était toujours sur la même longueur d'onde puis elle rapidement devenue ma copine et j'étais fier et reconnaissant de l'avoir à mes côtés. Seulement voilà, avec le temps, elle comprenait de moins en moins ma focalisation sur ma soeur et mon demi-frère et se vexait que notre relation passe au second plan. Et cette histoire de mariage fut la goutte d'eau de trop. A partir du moment où elle avait prononcée cette phrase, elle savait que j'allais partir - enceinte ou non elle avait toucher la corde sensible et je n'étais pas capable de lui pardonner -